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Hypnose & dyslexie : le vrai trouble est ailleurs

Gallilée, Einstein, de Vinci, Churchill, Flaubert, Beethoven, Kennedy (John F.), Pasteur, Johnny, Rodin, Ford (Harrisson) … Tous atteints de cécité verbale congénitale, ou dyslexie ( 𝘥𝘺𝘴 : 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘪𝘤𝘶𝘭𝘵𝘦́ et 𝘭𝘦𝘹𝘪𝘦 : 𝘱𝘢𝘳𝘰𝘭𝘦, 𝘦́𝘭𝘰𝘤𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘮𝘰𝘵 ) Il aurait été dommage que l’humanité s’en soit privée. Les personnes dyslexiques développent en effet des capacités cognitives particulières : inventivité, découverte, créativité. Des traits particulièrement importants en terme d’adaptation humaine. Donc il pourrait être particulièrement judicieux de considérer la dyslexie autrement que comme un trouble neurocognitif. Et les personnes dyslexiques autrement que comme des humains identifiés comme troublés donc troublants pour ceux qui ne le sont pas.

Dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculle… des dysfonctionnements en tous genres peuvent être repérés chez les jeunes enfants pour ajuster leur méthodes d’apprentissage. Aucun traitement n’existe - tant mieux pour Spielberg, Hemingway, Mozart, Cruise (Tom) et ceux d’entre nous qui ont apprécié et apprécient encore leur contribution à l’humanité. Les outils d’accompagnement, si. L’hypnose en fait partie et peut être intéressante à envisager à plusieurs niveaux. ~ l’estime de soi Un stigmate « dys » et c’est toute une partie de sa confiance en soi qui glisse. l’état d’hypnose permet une ouverture à d’autres projections de l’image de soi et à d’autres schémas de pensée pour sortir d’une identité dévalorisée ( de manière extérieure jusqu’à être internalisée : « 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑑𝑦𝑠…, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑖𝑑𝑖𝑜𝑡(𝑒), 𝑑𝑒́𝑏𝑖𝑙𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙(𝑒), 𝑐𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑛(𝑒), 𝑎𝑡𝑡𝑎𝑟𝑑𝑒́(𝑒)… » Au choix. Des suggestions de renforcement de l’estime de soi peuvent venir s’appuyer sur les recherches déjà présentes ( créativité, sensibilité, aptitudes manuelles, relationnelles … ). Une futurisation peut alors permettre d’ancrer durablement cette confiance en soi et en ses capacités pour envisager l’avenir plus ou moins proche. ~ la motivation Arrêter de se sentir incapable pour pouvoir se sentir capable de nouveaux apprentissages. En somme, se donner l’envie d’avoir envie ( d’apprendre et d’avancer ). Merci Johnny. ~ l’inhibition de l’inhibition intellectuelle Certains enfants ou adultes peuvent réagir à l’étiquette « dys » en en faisant plus que les autres enfants ou adultes : en lisant beaucoup plus de livres que les autres, en travaillant plus que les autres, en développant d’autres capacités. Pour d’autres, la frustration et le découragement les guettent, ils renoncent sans pouvoir même envisager de faire différemment, par peur de l’échec et/ouou par manque de soutien. Sous hypnose, il est possible d’inverser ce phénomène. ~ l’attention et les processus d’apprentissages (R)Éveiller les ressources attentionnelles pour améliorer la concentration mais aussi stimuler la créativité et l’imaginaire, développer la sensorialité ( nous apprenons tous par le corps, nous pourrions apprendre mieux avec lui, n’en déplaise à l’auteur du Dyscours de la Méthode ) ~ la modulation des émotions Stress, frustration, colère, injustice, honte, tristesse… autant d’émotions utiles dans une certaine mesure, mais qu’il peut être utile d’apprendre à moduler. Notamment par des outils d’auto-hypnose réutilisables dans d’autres domaines et à d’autres moments d’une vie. ~ les profondeurs cérébrales Les études spécifiques manquent sur le sujet. La dyslexie pourrait provenir d’une dysfonction au niveau du cervelet ( situé sous les hémisphères du cerveau, à la base du tronc cérébral ) L’hypnose est un moyen de modifier l’activité de ce même cervelet. Il pourrait être intéressant d’aller creuser cette hypothèse expérimentalement. De même en ciblant les aires fonctionnelles liées au langage, aux stimuli auditifs et visuels… « 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑟𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑚𝑜𝑑𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠’𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑖𝑛ℎ𝑖𝑏𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑑𝑎𝑝𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. (.) 𝐷𝑒𝑠 𝑎𝑚𝑒́𝑙𝑖𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑎𝑐𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑐𝑜𝑙𝑒, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑒́𝑠, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒́𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛.(.) 𝑈𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑐𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡𝑒̀𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑥𝑞𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑙’ℎ𝑢𝑚𝑎𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖. »

Helen Taylor et Martin David Vestergaard - Developmental Dyslexia: Disorder or Specialization in Exploration? Being dyslexic « 𝑑𝑜𝑒𝑠𝑛’𝑡 𝑚𝑒𝑎𝑛 𝑦𝑜𝑢’𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑢𝑝𝑖𝑑… 𝐼𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡 𝑚𝑒𝑎𝑛𝑠 𝑡ℎ𝑎𝑡 𝑦𝑜𝑢 𝑤𝑜𝑟𝑘 𝑖𝑛 𝑎 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑤𝑎𝑦 » 𝐾𝑒𝑖𝑟𝑎 𝐾𝑛𝑖𝑔ℎ𝑡𝑙𝑒𝑦 L’heure de la dysruption, l’autre, est peut-être venue.



 
 
 

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